20) Echec.
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20) Echec.
Récit de Kra'Zak, rédigé par Argethlam :
"Une nouvelle journée commence. Cela fait maintenant une semaine que j'ai capturé ces sous-êtres de la Vallée des Quatre vents... Je ne sais pas quel était leur objectif mais peu importe, ils me seront utiles.
Cela fait maintenant plusieures semaines que je cherche à obtenir cette Clé de Voûte, mais impossible d'approcher sans se faire harceler par les autres clans. J'ai donc envoyé celui qui ne souffrait pas de la famine la récupérer...le cadavre ambulant...Gälgenstrick se nomme-t-il je pense. L'affaire était simple, il me ramène la clé et je le libère lui et l'un de ses compagnons.
Il prit donc la route et disparu dans l'épaisse brume avec l'un de mes sentinelles qui l'observera de loin. Moi de mon côté j'observe le bon déroulement de la préparation à une éventuelle guerre. Les autres clans s'agitent, je ne sais pas ce qui se passe mais il faut se préparer à toute éventualité et cette clé pourra m'y aider.
Le début de la journée était calme, jusqu'à ce qu'un bruit se fit entendre au loin...un vrombissement. J'ai envoyé la sentinelle restante observer ce qui ce passe et positionner mes trois soldats au bord du précipice. Ce vrombissement n'était rien d'autre qu'un cafard géant ! J'ai préféré ne pas engager cette créature dangereuse, d'autant plus qu'il ne fait pour le moment rien de mal...
Mon attention fut attirée par un autre bruit, c'était le chef du clan Doré, Za'Vek accompagné de dix soldats. Il constata immédiatement ma présence et me demanda ce que je faisais avec Skovak . Ce cafard géant avait donc déjà un maître...Je lui fis rapidement comprendre son arme de siège est venue de lui-même et qu'il peut le récupérer. Après tout j'ai des affaires plus urgentes à gérer.
Skovak ne semblait pas décidé à retourner auprès de son chef, il chercha même à ce réfugier dans ma grotte. Cela m'étonna à guère, Za'Vek avait la réputation de mal traiter son armée. Le problème c’est que ce cafard géant a commencé à endommager l'entrée de ma grotte, mettant en péril mes ouvriers. Je fis rapidement comprendre à Za'Vek que s’il voulait le récupérer, il fallait faire vite.
Skovak se retourna violemment et assomma trois des soldats de Za'Vek. Profondément humilié et fâché, Za'Vek fit demi-tour et parti en me disant que cette bestiole et maintenant mon problème.
J'observais de loin Skovak, il semblait attendre une réaction agressive de notre part, prêt à charger. J'ai préféré l'ignorer et attendre qu'il se calme de lui-même. Au même moment, ma sentinelle qui suivait le mort-vivant me contacta, il venait de perdre sa trace. Cela ne m'inquiéta pas trop, il tenait à son compagnon panda, il reviendra. Mais par précaution je fis envoyer mes deux sentinelles en patrouille pour essayer de le localiser.
Skovak semblait s'être calmer, mais un bruit désagréable me mit de mauvaise humeur. C'était cette vachette qui meuglait, il m’insupportait. Je le fis jeter devant Skovak et qui n'en fit qu'une bouché, puis il s'installa près de l’entrer de ma grotte. Un allié de taille venait de rejoindre mes rangs. J'ai envoyé ensuite mes ouvriers s'occuper de notre nouveau compagnon et de le soigner.
Je me mis face à la cage du panda et l'observa, je n'ai pas particulièrement de raison personnelle à haïr les Pandarens, ils vivent leurs vies, je fais de même. Celui-là a juste eu le malheur d'entrer dans mon territoire. Il me supplia de lui donner de la nourriture, je sortis d'un renfoncement dans le mur un morceau de pain et le lui lança
Le soleil commençait à décliner, le mort-vivant mit plus de temps qu'il ne fallait...Moi et mes soldats partirent en direction de la Clé de Voute mais un fois sur place la seule chose qui restait c'était l'autel détruite. Ce mort-vivant à du briser la clé et cru que la clé devenait inutile pour sauver ses compagnons et prit la fuite...pauvre fou, on ne me berne pas de la sorte !
Face au mur qui séparait les deux régions, les clans Mantides étaient en effervescence sur une construction, mais je m'occuperais de cela plus tard. Mes soldats ont rapidement localisé le mort-vivant faisant le mort...amusant. Mais cette mascarade ne prend pas avec moi.
Je lui ordonnai de me rendre cette clé, mais il était têtu et tenta de m'attaquer...être faible. Mes soldats l'avaient suffisamment blessé, ils s'apprêtaient à l'achever mais je levis le bras pour les stopper.
« C'est ta dernière chance mort-vivant ! Donne-moi cette clé et je te laisse toi et ton compagnon partir » sa seule réponse fut « Va chier. Bute-moi. » La dernière parole qu'entendit ce mort-vivant fut « ...comme tu voudras » J'ai baissé le bras et mes soldats l'achevèrent, je ramassais les deux fragments de la clé en observant ce qui restait de la dépouille de ce mort-vivant...pauvre fou.
Je retournais dans ma grotte, et ordonna à mes deux sentinelles revenues de patrouille de libérer le panda et de le déposer au pied du mur dans la Vallée des Quatre Vents.
J'ai maintenant toutes les cartes en main pour protéger mon clan de l'événement futur..."
Ci-dessous, les derniers instants de Gälgenstrick, contés par moi-même.
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"Une nouvelle journée commence. Cela fait maintenant une semaine que j'ai capturé ces sous-êtres de la Vallée des Quatre vents... Je ne sais pas quel était leur objectif mais peu importe, ils me seront utiles.
Cela fait maintenant plusieures semaines que je cherche à obtenir cette Clé de Voûte, mais impossible d'approcher sans se faire harceler par les autres clans. J'ai donc envoyé celui qui ne souffrait pas de la famine la récupérer...le cadavre ambulant...Gälgenstrick se nomme-t-il je pense. L'affaire était simple, il me ramène la clé et je le libère lui et l'un de ses compagnons.
Il prit donc la route et disparu dans l'épaisse brume avec l'un de mes sentinelles qui l'observera de loin. Moi de mon côté j'observe le bon déroulement de la préparation à une éventuelle guerre. Les autres clans s'agitent, je ne sais pas ce qui se passe mais il faut se préparer à toute éventualité et cette clé pourra m'y aider.
Le début de la journée était calme, jusqu'à ce qu'un bruit se fit entendre au loin...un vrombissement. J'ai envoyé la sentinelle restante observer ce qui ce passe et positionner mes trois soldats au bord du précipice. Ce vrombissement n'était rien d'autre qu'un cafard géant ! J'ai préféré ne pas engager cette créature dangereuse, d'autant plus qu'il ne fait pour le moment rien de mal...
Mon attention fut attirée par un autre bruit, c'était le chef du clan Doré, Za'Vek accompagné de dix soldats. Il constata immédiatement ma présence et me demanda ce que je faisais avec Skovak . Ce cafard géant avait donc déjà un maître...Je lui fis rapidement comprendre son arme de siège est venue de lui-même et qu'il peut le récupérer. Après tout j'ai des affaires plus urgentes à gérer.
Skovak ne semblait pas décidé à retourner auprès de son chef, il chercha même à ce réfugier dans ma grotte. Cela m'étonna à guère, Za'Vek avait la réputation de mal traiter son armée. Le problème c’est que ce cafard géant a commencé à endommager l'entrée de ma grotte, mettant en péril mes ouvriers. Je fis rapidement comprendre à Za'Vek que s’il voulait le récupérer, il fallait faire vite.
Skovak se retourna violemment et assomma trois des soldats de Za'Vek. Profondément humilié et fâché, Za'Vek fit demi-tour et parti en me disant que cette bestiole et maintenant mon problème.
J'observais de loin Skovak, il semblait attendre une réaction agressive de notre part, prêt à charger. J'ai préféré l'ignorer et attendre qu'il se calme de lui-même. Au même moment, ma sentinelle qui suivait le mort-vivant me contacta, il venait de perdre sa trace. Cela ne m'inquiéta pas trop, il tenait à son compagnon panda, il reviendra. Mais par précaution je fis envoyer mes deux sentinelles en patrouille pour essayer de le localiser.
Skovak semblait s'être calmer, mais un bruit désagréable me mit de mauvaise humeur. C'était cette vachette qui meuglait, il m’insupportait. Je le fis jeter devant Skovak et qui n'en fit qu'une bouché, puis il s'installa près de l’entrer de ma grotte. Un allié de taille venait de rejoindre mes rangs. J'ai envoyé ensuite mes ouvriers s'occuper de notre nouveau compagnon et de le soigner.
Je me mis face à la cage du panda et l'observa, je n'ai pas particulièrement de raison personnelle à haïr les Pandarens, ils vivent leurs vies, je fais de même. Celui-là a juste eu le malheur d'entrer dans mon territoire. Il me supplia de lui donner de la nourriture, je sortis d'un renfoncement dans le mur un morceau de pain et le lui lança
Le soleil commençait à décliner, le mort-vivant mit plus de temps qu'il ne fallait...Moi et mes soldats partirent en direction de la Clé de Voute mais un fois sur place la seule chose qui restait c'était l'autel détruite. Ce mort-vivant à du briser la clé et cru que la clé devenait inutile pour sauver ses compagnons et prit la fuite...pauvre fou, on ne me berne pas de la sorte !
Face au mur qui séparait les deux régions, les clans Mantides étaient en effervescence sur une construction, mais je m'occuperais de cela plus tard. Mes soldats ont rapidement localisé le mort-vivant faisant le mort...amusant. Mais cette mascarade ne prend pas avec moi.
Je lui ordonnai de me rendre cette clé, mais il était têtu et tenta de m'attaquer...être faible. Mes soldats l'avaient suffisamment blessé, ils s'apprêtaient à l'achever mais je levis le bras pour les stopper.
« C'est ta dernière chance mort-vivant ! Donne-moi cette clé et je te laisse toi et ton compagnon partir » sa seule réponse fut « Va chier. Bute-moi. » La dernière parole qu'entendit ce mort-vivant fut « ...comme tu voudras » J'ai baissé le bras et mes soldats l'achevèrent, je ramassais les deux fragments de la clé en observant ce qui restait de la dépouille de ce mort-vivant...pauvre fou.
Je retournais dans ma grotte, et ordonna à mes deux sentinelles revenues de patrouille de libérer le panda et de le déposer au pied du mur dans la Vallée des Quatre Vents.
J'ai maintenant toutes les cartes en main pour protéger mon clan de l'événement futur..."
Ci-dessous, les derniers instants de Gälgenstrick, contés par moi-même.
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- La fin du premier aîné :
- Gälgenstrick, désorienté par la greffe de nouveaux membres humains, n'était plus aussi agile qu'auparavant. L'espace d'un instant, il pensa que ce n'était qu'une question de temps avant que sa dépouille ne s'habitue à cette chair étrangère, musculeuse, presque fraîche. Mais bien vite, il se ravisa, et contempla sa silhouette, difforme. En faisant ses premiers pas à l'extérieur de la grotte, il comprit que quelque chose n'allait pas, que son corps était lourd, qu'il n'était plus qu'un pilier de chair encombrante.
La greffe n'était pas bonne.
Seul, il parcourut les Terres de l'Angoisse vers son objectif, perdant l'équilibre plusieurs fois, sans pour autant se faire repérer par les différents clans mantides occupant le territoire (bien que cela ne tint parfois qu'à un fil) ; il parvint même à se débarrasser d'un Yaungol et de son molosse, visiblement tous deux perdus dans cette contrée hostile. Cela fut cependant son dernier fait d'armes. Après avoir tout de même réussi, par miracle, à semer l'assassin qui le surveillait depuis les hauteurs, et à échapper à quelques patrouilles, il atteignit finalement son objectif. Mais ce dernier était piégé, comme il s'y attendait... Après avoir étudié un peu le mécanisme, il se fit une raison : il ne comprenait rien à l'ingénierie mantide. A regrets.
Un grand sentiment de solitude l'envahit, un sentiment qu'il connaissait par cœur. Puis une vague de rage s'empara de cette pauvre carcasse, animée par une énergie impure, extirpée de son tombeau et du repos éternel par une volonté qui le dépassait.
Il savait que plus rien ne serait comme avant, que ses talents pour l'infiltration et l'assassinat étaient désormais réduits à néant, à de l'histoire ancienne. Il était persuadé qu'aucune médecine, si impie soit-elle, ne lui rendrait son seul don. Tuer ce Yaungol et son animal lui avait semblé extrêmement difficile, ses membres ne lui répondaient pas avec la même vitesse qu'auparavant. Jamais il ne se ferait à ce corps, et en être réduit à vivre tel une abomination, recousue de partout, n'ayant aucune autre tâche que celle d'être un tas de chair belliqueux auquel aucune mission subtile n'était jamais confiée...
Non, il ne s'y ferait jamais.
Une explosion retentit, dans un énorme fracas, dont l'amplitude sonore fut augmentée par la proximité de la muraille ; de grands éclats d'ambres se plantèrent dans le dos du réprouvé. Ce dernier, ne connaissant pas la douleur, mais comprenant tout de même qu'il était atteint, se mit malgré tout à ramper vers la clé de voûte, brisée en deux ; il la ramassa, puis entreprit de retourner sur ses pas, afin d'apporter cette dernière à Kra'Zak...
Mais après quelques mètres, il s'arrêta. A quoi bon ? Le Tauren ne méritait que la mort, et le Pandaren ne survivrait probablement pas à ses blessures. Il n'y avait personne à sauver. Donner cette clé, même brisée, à un ennemi déclaré, c'était lui donner une chance de se renforcer ; il n'y avait absolument aucune raison d'y consentir. De plus, rien ne garantissait que les mantides ne feraient pas de lui un vulgaire cobaye... Si ses dernières heures étaient comptées, autant mourir en essayant de retourner au quartier général.
Purgé de toute émotion négative, et convaincu de la fatalité de son destin, il choisit calmement de se retourner. Il marcha vers la muraille et, traversant la brèche, passa de l'autre côté, sans bruit.
Gälgenstrick- HRP
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