FERREAE LACRIMAE
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C6 l'épreuve du Silence

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Message par Vanr Mer 14 Fév - 21:55

L'épreuve du Silence, par Zorghus Marche peste, le fabuleux et soyeux Tauren

Le froid emplissait mes naseaux alors que j'arrivais au point de rendez vous. Le Berceau de l'hiver, certainement un des endroits que je déteste le plus mais passons. J'arrivais alors au chaud devant une assemblé que je finalisa par ma présence: Deux Réprouvés, un homme en armure et une femme en toge; Et deux elfes de Sang, la aussi un homme et une femme. L'homme ne reflétait guère l'intelligence et le savoir contrairement à sa collègue plutôt discrète.
Une litanie d'insulte envers mon peuple servit de présentation auxquels je répondit avec vigueur...peut être un peu trop. Pîle à cet instant arrivait le nain: Pyral, de sa barbe soigneusement entretenu fît alors redescendre nos ardeurs.
Dès le début de cet aventure je savais que l'elfe était un parfait idiot et le macabé un imbécile doublé d'un arrogant.
Pyral nous conta alors notre mission: Subtiliser une relique en Pandarie supposé sceller une atrocité libérée par une bande d'imprudent dans le genre du réprouvé et de l'idiot d'elfe ( du moins je suppose). Mais son pouvoir ne serait réellement efficace que si elle est jumelée à une autre relique que Pyral se chargerait en personne de retrouver. Notre cible était donc le Bec d'or de la grue Chi Ji.
Pyral nous promis alors récompense si et seulement si aucun pandaren n'était tué...dommage, il parait qu'ils sont succulent .
Notre Magicienne elfe nous emmena alors en Pandarie.

Le Temple. Il n'avait pas fière allure mais restait tout de même imposant malgré le passage du temps et de la guerre entre l'Alliance et la Horde.
Venu alors le moment d'élaborer notre "Plan", et j'insiste sur les guillemets. L'elfe que je surnommais Brindille, eu l'idée brillante de remplacer l'artefact légendaire par un vulgaire bec de poulet...Heureusement que Songe, la réprouvé, eu l'idée du pèlerinage sinon je pense que j'aurais transformé l'elfe en rôti.
S'ensuivit alors une prise de pouvoir aussi soudaine que stupide, le macabé bavard (trop) s'auto proclama chef de l’escadron soutenu par le simplé aux oreilles pointues. Mais passons ce regrettable événement sans réel importance voulez vous? Oui bon c'est vrai j'ai menacé le réprouvé de le dévorer sans sommation mais...enfin bref.

A l'entré du Temple.
Quelques moines interdisaient l’accès si l'on n'y était pas convié. C'est alors que le macabé, d'un vocabulaire insultant "demanda" à Songe de parler aux moines en notre nom. En soit, c'était la personne la mieux placée d'entre nous pour faire preuve de diplomatie car entre:
Le macabé n'aillant aucune notion du mot respect, la Brindille qui avait pour ordre de la boucler sinon j'en faisais mon dîner, l'elfe qui n'était clairement pas d'humeur bavarde et moi même, Tauren maladif qui faisait bien le poids de deux pandarens en surpoids: le choix était tout fait.
Un des moines nous expliqua alors la chose suivante: Pour entrer dans le temple, il fallait sortir vainqueur de deux épreuves distinctes: l'épreuve de Force et l'épreuve de Volonté.
Nous décidâmes alors de commencer par la volonté, situé dans l'une des deux pagodes qui encadraient le temple de part et d'autre. Confiants.
Une fois les marches en pierre blanche de la pagode gravit, une grande place circulaire nous attendait. Trois colonnes de pierre, une à gauche, une au centre et enfin une à droite. Sur chacun des petits piliers de pierres était gravée une inscription énigmatique qui accompagnait un bouton de pierre, semblant activer un quelconque mécanisme me dis-je à ce moment là.
Après avoir lu les différentes inscriptions, nous en confluâmes qu'il fallait activer les boutons en même temps, les trois.
C'est alors qu'un déferlement de magie blanche aux reflets azurs entoura toute la pagode, et nous avec. Devant les escalier apparu plusieurs bandits éthériques, un magot sous le bras et une femme sur les épaules.
Je suis peut être une brute, un sanguinaire et un barbare mais la lâcheté et le déshonneur n'ont jamais fait parti de mon caractère. Ce spectacle ne pouvait continuer sous mes yeux sans que je réagisse. Oubliant le fait que c'était une illusion je chargeais, hurlant ma rage sur le fond d'insultes et de railleries de la part de cet inconscient de réprouvé. La chaleur et l'humidité pesaient sur nos épaules depuis notre arrivé, ajoutez à cela la tension qui couvait entre nous, je n'étais clairement pas au mieux de ma concentration. Ce qui me coûta une lourde chute avant même de pouvoir écraser ces lâches.
Au file du combat nous nous sommes rendu compte que nos coups ne faisait rien, mais que de petites bestioles de mana s'occupaient de nous faire les poches, ainsi nos armes, vêtement même pour certaines, disparurent pour rejoindre les malfrats dans leur fuite éternellement statique mais immatérielle. C'est seulement lorsque les bestioles furent renvoyées dans le néant que nos coups eurent effets. Et alors enfin les bandits rendirent leurs derniers souffles illusoires et par la même occasion notre équipement.
Comme récompense et preuve de notre victoire sur l'épreuve de Volonté, une demi clé en or apparu sur le piller central...que cette atrocité de macabé s'empressa de prendre.

L'épreuve de Force.
Arrivé au sommet de la pagode un seul pilier sur lequel reposait une dague, simple. Mais avant de se concentrer sur la suite de la mission, une violente dispute éclata entre moi même et cet incapable de mort-vivant. S'en était trop, trop d'insolence, trop d'insultes, trop d'idiotie en un seul être (quoi que Brindille le concurrencerait directement s'il y avait un classement). Dans un geste de rage, voulant répliquer, cet abruti de décérébré arracha la dague à son socle, réveillant ainsi notre épreuve de Force. Réveillant ainsi un immense golem cuirassé. D'un commun accord nous décidâmes de reporter notre dispute argumentée...
Combattant de concert avec mes camarades (certainement la seul fois où j'eu le sentiment, fugace bien sur, d'être en équipe) je frappa suffisamment fort pour fissurer la créature de pierre...malheureusement pour moi cela éveilla son attention. Me saisissant par la gorge, à trois mètres du sol au moins, il me plongeât dans l'inconscient. Mes camarades eurent de la chance que cela tombe sur moi, Tauren que je suis, n'importe lequel de mes compagnons auraient été brisé par la force du golem.
A mon réveil, le golem n'était plus. Mais le macabé lui si...malheureusement. D’ailleurs il hurlait et crachait son venin sur Songe qui l'avait apparemment blessé par accident lors du combat. Sans que personne eu le temps de réagir, l'abrutis cloua au sol de sa lance la pauvre Songe. Il retira sa lance et commença à partir, rageur. L'elfe et moi même aidèrent la réprouvé à se remettre debout. Je me promis alors que lorsque nous aurions la relique, le réprouvé ne rentrerait jamais chez lui.

Devant le Temple et les moines.
Nous tendîmes alors la clé dorée au moine, preuve de notre victoire sur les épreuves de Force et de Volonté. Je passerais le passage désagréable du vocabulaire de notre bouffon en chef.
Le moine nous ouvrit alors les larges portes du temple sacré, derrière nous attendait un moine pandaren. Nous tentâmes de parler avec lui mais son collègue, de derrière la porte, nous appris que ce vénérable moine avait fait vœu de silence depuis dix ans.
Notre nouveau guide entreprit de nous faire visiter le temple. Descendant les premières marches je me rendit compte que l’occasion était trop belle. D’un coup de sabot je projetai le réprouvé dans les escaliers, roulant et trébuchant sur chaque angle saillant des marches. Que ce fût plaisant à voir ! Le moine aida le sac d’os à se redresser puis s’approcha d’un calme surnaturel, il me pris mon épaisse main entre les doigts de sa patte d’ursidé, et d’une pression infime mais oh combien précise, il me fit endurer la pire sensation de ma vie :
L’impuissance et la douleur conjuguée. Figé au sol dans une expression unique et le corps plus raide qu’un rocher, je ne pouvais littéralement rien faire. Mon plus collant compagnon en profitant alors pour m’humilier de sa bave de non-mort. Acte que, visiblement, l’homme ours n’apprécia en rien. D’un magistral coup de pied retourné en plein plexus, le réprouvé décolla du sol et fit un soleil pour finalement atterrir quelques mètres plus loin sur le dos. Le moine avait agis en une fraction de seconde. Impressionnant.
Me relachant de mon rôle de statue Tauren, d’un seul regard il me fit comprendre, à moi et aux autres, qui dirigeait ici. Et ce n’était aucun d’entre nous mais bien lui.
Par la suite il nous emmena dans une première salle exposant sur des estrades les statues des Astres vénérables. Mais aucune trace du Bec d’or.
Puis nous lui indiquâmes que nous souhaitions observer la relique. Le pandaren accepta et nous emmena dans une autre salle.
Le Bec d’or de Chi Ji la grue rouge, il était là devant nous. Juste à quelques mètres. L’objet de notre quête.
C’est alors que nos maigres méninges se mirent à fonctionner tel une machine gobeline défectueuse…non juste une machine gobeline tout compte fait….
Cherchant différents moyens de retourner dans la salle plus tard, impossible ; d’affronter le moine, tout aussi impossible voir plus ; il ne restait plus que de détourner son attention. S’en suivit alors une suite d’échec, voici une liste de nos tentatives bien peu réfléchit je dois l’avouer, pour détourner l’attention du pandaren :
- Lancé de tibia. Echec.
- Alcool. Echec.
- Discussion. Echec bien évidemment.
Me vint alors une idée aussi folle que dangereuse : lancer le moulin à paroles qu’incarnait Brindille.
L’elfe se déchaîna, mais tous ce que nous en tirâmes ce fut la sidération du moine face au débit véloce d’idiotie sans le moindre sens que pouvait lâcher sans la moindre fatigue Brindille.
De leur coté, Songe et la mage tentaient de réfléchir, malgré les cordes vocales de l’elfe en pleine action.
C’est à ce moment précis que le réprouvé, étalé au sol quelques mètres plus loin à cause de son tibia manquant, scella son destin sans vraiment le savoir. Il retenta celui-ci en lançant son dernier tibia sur le pandaren occupé à se contenir pour ne pas briser son vœu face à Brindille.
Son lancé fut une réussite totale, cela dépendais uniquement du point de vue. L’os atteignit le moine à la tempe, faisant couler son sang grenat sur sa fourrure.
C’est cet instant que Songe choisit, avant que le combattant ne se déchaîne sur le tas d’os que représentait le réprouvé. Elle avait eu une idée absolument grandiose bien que risqué. Etre honnête par rapport à notre mission. Simple pourtant….
Elle attira le pandaren à part pour lui détailler le but de notre venue et l’objectif que la relique devrait remplir plus tard. Il écoutait attentif, calme bien qu’inquiétant par ce même calme. Il fit alors venir le premier moine auquel nous avions eu affaire. S’ensuivit un récapitulatif de la situation par Songe. Le moine accepta de nous prêter la relique car notre but était noble mais uniquement si il accompagnait la relique, nous apprenant par la même occasion qu’il en était le gardien.
Et c’est là que le moine silencieux entre en scène : il proposa un choix à notre macabé sur pattes, soit il reste au Temple vivant une vie de servitude ou bien il combat à mort le moine. Si il aurait tenu un minimum à sa non-vie, le réprouvé aurait choisit de passer le ballais mais arrogant comme il était il choisi, bien évidemment, le combat certain de gagné. Parfait.
Le combat se soldat par une humiliation complète : démembrant le Mort morceau par morceau jusqu'à séparer la tête hideuse du corps nécrosé, sans que le réprouvé puisse porter le moindre coup. Comble de l’humiliation, le maître d’arts martiaux ne le tua pas mais posa délicatement la tête parlante à la place qu’occupait la relique de Chi Ji. Le moine avait finalement tenue ma promesse à ma place et de manière bien plus subtil que je ne l’aurai fait. Sur ce je fit un adieu à ce singe de réprouvé.

De retour devant Pyral, Berceau de l’hiver.
Le nain à la barbe chatoyante nous attendait. Il nous indiqua qu’il avait réussit à mettre la main sur la seconde relique nécessaire. Il ne s’interrogea que très brièvement sur le cas du réprouvé manquant. Je lui dis alors que nos amis gardien pandaren lui expliquerait tout en détail. Le nain tenu parole et nous paya en pièces dorées et trébuchantes.
Un bon gros steak d’humain.
Voilà qui fera ma récompense…Quoi ?

Vanr
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