FERREAE LACRIMAE
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Message par Methrendel Ven 26 Jan - 16:58

Le temps était froid, comme toujours dans ce coin paumé qu’est le berceau de l’hiver. Nous étions là, à attendre que le potier passe de vie à trépas. La seule occupation du groupe se résumait à observer l’avancée de la purge qu’effectuait un groupe mystérieux, observation faite au travers des rapports que des espions sur place nous envoyaient. De toute évidence, les membres de cette confrérie n’étaient pas au courant de toute la portée de leurs actions. Ce n’était probablement pas plus mal, de ce que l’on sait ce sont les toutous de Saurcroc, ils seront sans doute aveugles à la cause que nous défendons, ou alors, pire, la rejetteront.
Alors que nous étions en train de causer de tout et de rien, comme tous les jours depuis un bon moment. Pyral Harrowmont, se décida à sortir de ses quartiers pour venir nous demander de faire quelque chose. Le nain aux traits burinés par l’âge, le travail et les problèmes, était porteur d’une mission des plus singulières. Deux des membres de cette confrérie, les « Ferreae Lacrimae », s’étaient retrouvés dans les geôles de la capitale de la Horde. On allait devoir les libérer de ce trou et les livrer au « gris » qui nous attendait au nord de la ville. Pour rendre le tout plus dur, nous ne connaissions pas l’identité des criminels à faire sortir. Juste leurs races : pandaren et réprouvé.

On devait effectuer cette tâche pour rétribuer le service qu’ils nous rendaient sans le savoir. Ce bon Pyral, cru bon de ne pas nous donner le motif de leur incarcération, pensant sans doute que quoi qu’ils aient fait, nous aurions agi de la même manière
Pour cette évasion nous devions éviter au maximum de tuer les gardes de la cité désertique, bien que ce ne soit pas absolument prohibé. Le succès étant dans l’absolu plus important que la vie de quelques grunts. Pour beaucoup cela coulait de source, mais il est toujours bon de rappeler ce genre de concepts aux esprits les plus lents.  

Notre chef avait prévu le transport, en quelques heures, nous nous trouvions dans l’étouffant désert de Durotar. Nous étions peu nombreux pour faire sortir ces deux clampins. Moi-même, Ancarion, Terrodens, Gylbert Héléna et Elarel. Beaucoup d’arcanistes. C’était probablement pour le mieux, on n’aurait jamais été en mesure de forcer l’entrée de la prison dans tous les cas et même si nous avions eu le nombre nécessaire pour le faire. Plonger Orgrimmar dans un bain de sang n’était pas vraiment éthique. C’est ainsi que nous pénétrâmes dans la ville. Il était tard, mais étonnement la taverne qui se trouve dans la vallée de la force était fermée et les grunts étaient sur les nerfs. La plupart étaient main au fourreau prêt à sauter sur toute personne qui ferait preuve d’un petit peu trop d’excitation. Terrodens, toutefois, s’approcha d’un des gardes qui se trouvait à côté de la taverne. Lui demandant la raison de la tension palpable qui rendait l’atmosphère de la ville pesante. Le garde se fendit d’une réponse laconique. D’un « problème qui ne nous regardait pas ». Puis le grunt nous enjoignit à continuer notre chemin ce que nous fîmes. 

La prison disposait de deux entrées. Une principale, et une secondaire. Naturellement, après avoir contourné le massif fort Grommash, nous nous dirigeâmes vers l’entrée secondaire. Nous faisions alors face à deux gardes orcs. Eux aussi sur les nerfs. Ils regardèrent notre groupe avec suspicion. Tentant une approche diplomatique, nous nous fîmes dans un premier temps rejeter sèchement. Ce n’était de toute évidence pas la nuit où on allait pouvoir faire la causette avec les agents de la ville. Nous décidâmes alors de ne diriger vers l’entrée principale, on ne sait jamais. Nulle surprise quant au nombre de gardes qui se trouvaient à proximité de l’endroit.  Toutefois, un attroupement de citoyens de la ville se massait devant les portes massives de la prison. Demandant la libération d’un certain nombre de prisonniers. Demandes qui restèrent sans réponse. Devant l’impossibilité manifeste de passer par cet endroit. Terrodens suggéra alors de passer par les voies officielles, nous allions prétexter de visiter des amis pour rentrer dans la prison. 

Une fois de plus, nous nous rendîmes devant l’entrée secondaire. Nous présentant devant les deux grunts. Ils nous demandèrent de décliner nos identités. On aurait pu croire que quelque chose d’aussi trivial se ferait sans souci mais Elarel, répondit totalement à côté de la plaque. Le regard déjà menaçant du grunt devint noir et son envie de nous faire partir à grand coup de hache se faisait sentir fortement. Ancarion et Terrodens la firent passer pour une personne étant atteinte d’un retard mental important ayant oublié sa médication. Cette feinte malhabile eut cependant le mérite de fonctionner et le garde continua de noter nos noms et prénoms. Bien que pour la plupart d’entre nous aient donné de faux noms. Certains donnèrent les vrais. Une fois fait. Le garde à la hache s’enfonça dans les boyaux de la prison et en ressortit avec un elfe de sang.

Cet elfe était autrement plus courtois et bienveillant que ses collègues orcs. Son urbanité, toutefois ne lui fit pas oublier les consignes de sécurité du lieu. Il demanda à ce que notre équipement soit laissé dans une boite et demanda à Grurk, l’orc à la hache de chercher les objets « 234-B ». Grurk, ressortit avec des baillons sales qu’il utilisa sur les arcanistes du groupe. Autrement dit une large partie de notre bande. Puis avec un grand sourire Aernar, l’elfe, nous invita à le suivre à l’intérieur. Puis nous laissa face à un petit bureau de bois, derrière lequel se trouvait un orc qui avec une voix désagréable demanda qui nous venions visiter. Bizarrement, il ne tint pas rigueur de la simple description physique et raciale des deux criminels que nous venions visiter. Il nous apprit la raison de leur incarcération : Meurtre avec acte de barbarie. Ils allaient être plus que probablement exécutés avant la fin de la semaine. Appelant un petit contingent de gardes très lourdement équipés l’orc derrière le bureau ouvrit la grille et nous laissa pénétrer lâ où se trouvent les cellules. D’une voix basse Terrodens nous demanda si nous allions vraiment laisser sortir ces êtres odieux. Le reste du groupe ne partagea pas vraiment ses états d’âmes. Lui rappelant que si Pyral nous avait demander de le faire c’était pour une bonne raison.  

L’endroit était une véritable forteresse carcérale, chaque coin et recoin était surveillé. Les cellules, étaient pour la plupart surpeuplées. Seule une, était étrangement habitée par un simple elfe de sang qui toisa le groupe avec un regard vide. Puis, une lueur vint habiter ses yeux, Il insulta Terrodens, de toute évidence il le connaissait, et il ne lui voulait pas que du bien. De sa voix transpirant la brutalité il hurla un : « Je vais te crever, je vais finir le travail Terrodens ».  Notre ami tauren, bien que déstabilisé par l’assaut verbal de ce fou furieux nous demanda de continuer notre avancée. Les gardes du lieu ne firent même pas attention à l’elfe. Ce n’était sûrement pas la première fois qu’il se mettait à hurler comme un damné pour aucune raison.  Finalement nous arrivâmes devant une petite cellule dans laquelle se trouvaient nos cibles. Nos avions seulement trois minutes pour obtenir un maximum d’information qui pouvaient être utiles. Malheureusement nous n’apprîmes pas grand-chose. Seulement les noms, Meimei et Vanr. Après ce bref échange avec eux, nous fûmes reconduits hors de la prison. Notre équipement nous fut rendu et l’elfe de sang reprit les baillons. Nous n’étions guère avancés. 

Le temps filait à vive allure et bientôt le soleil allait se lever. Nous nous creusions la tête pour trouver une solution mais la situation semblait désespérée quand un bruit, ou plutôt un capharnaüm indescriptible se fit entendre du côté de la porte principale. Le plus vite que nous le pûmes nous sommes allés vers la source du boucan. L’attroupement qui réclamait la libération de certains prisonniers avait viré à l’émeute, la cloche de la prison retentissait lourdement et le pas des grunts qui courraient vers la prison résonnait dans les rues étroites de la ville et battait la mesure pour l’affrontement qui se passait devant l’immense porte de métal de la prison. L’un d’entre nous vit même Grurk rejoindre la mêlée. En un instant nous vîmes notre chance de pouvoir nous introduire dans la prison via l’entrée secondaire désormais gardée que par une seule orc. Très rapidement, je fis croire à la pauvre grunt que son collègue s’était fait submerger par les émeutiers et elle quitta son poste, l’arme au clair pour aller rejoindre Grurk.

Nous nous sommes un fois de plus retrouvés dans les boyaux de la prison, mais cette fois en pleine possession de nos moyens, et sans une « escorte » d’orcs malodorants et armés. Seule la grilles nous empêchait d’accéder aux cellules Elarel gela les gonds, Guylbert les fit voler en éclat en donnant un coup de bouclier dans ces derniers. Le bruit de notre groupe était couvert pas celui de la cloche, et comme la plupart des gardes se trouvaient devant la porte principale ou derrière celle-ci nul nous vit arriver, en tout cas dans un premier temps. Une fois dans la zone où se toruvent les cellules, Héléna ne se cacha pas suffisamment vite et un garde lui fonça dessus. Terrodens voulu assommer le garde mais se rate. Tirant un projectile à bout rond, non pas contre le casque du garde, mais contre son genou. L’articulation, vola en éclat dans un bruit inquiétant laissant l’orc au sol, désormais incapable d’utiliser sa jambe. Le pauvre éclopé se fit assommer et placer dans un coin. Durant ce temps, Ancarion ouvrit l’entrée d’un portail ne menant pour l’instant nulle part. Guylbert lui vit un garde en contrebas, et le réprouvé lui explosa le crane en sautant dessus avec son bouclier. Le garde n’eut pas même une chance de s’en sortir. Nous nous aventurâmes ensuite à côté de la cellule de l’elfe fou. Qui se mit, ô surprise, à hurler comme un singe malade et à appeler les gardes. Terrodens le gratifia d’un lourd coup à travers la grille et l’envoya au tapis pour quelques instants. Enfin, plus qu’un garde se dressait face à nous et à la cellule des deux assassins. Ancarion ouvrit l’autre côté du portail sous ses pieds et l’orc atterrit de l’autre côté de la pièce. Faisant une petite chute d’à peine deux mètres. Toutefois, son lourd attirail l’empêcha de se relever. Elarel et Guylbert ouvrirent la grille de la cellule avec la même aisance qu’avec l’autre et nous fîmes sortir Vanr et Meimei avec nous.

Avec eux, nous arrivâmes à la sortie de la ville où un de nos alliés de l’ombre avait préparé des loups. La cloche de la prison retentissait encore, et les échos du combat de rue entre les grunts et les émeutiers se faisait encore entendre de très loin, toutefois une fois hors de la cité orc, aucun obstacle ne se mit en travers de notre route. Heuresement, A l’orée d’Orneval, nous vîmes enfin « Le gris nous attendre ».  De son unique œil il nous adressa un regard satisfait.  Puis, il toisa les deux rescapés de la prison. Il sortit avec un grand sourire malsain, une petite lame courbe. Qu’il plaça sous le pouce de Meimei. Puis avec un petit sourire sardonique il tranche le doigt de la pandaren. Disant doucement « Œil pour œil, pouce pour pouce ». Nul ne l’empêcha de le faire. Nous nous disions qu’elle devait sans aucun doute le mériter. Le gris ensuite, nous indiqua que Pyral avait envoyé de quoi nous faire rentrer au berceau de l’hiver et que lui allait « Préparer les paquets ». Ne nous posâmes aucune question. Nous contentant de rentrer après avoir réussi la mission.
Methrendel
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