4 - Le campement démoniste inondé

Cela fait maintenant quelque temps que nous sommes à Orgrimmar, prisonnier de la « bienveillance » de Saurcroc. Depuis que j’ai compris ce qui nous entourer, j’ai pu constater la domination des élites guerrières sur le reste de la société. La ville est entièrement tournée vers la guerre. Ce qui ne combattent pas fabriquent armes et objets magiques pour la guerre. Et que ne l’on ne vienne pas me dire que c’est dû à l’invasion de la Légion, Orgrimmar à toujours été comme ça. Comme toutes les autres villes, d’ailleurs. Depuis la première ouverture de la porte, tout n’est que guerres, massacres et exploitations. Les peuples d’Azeroth ne vivront jamais libre de cette façon. Mais pour l’instant je ne peux rien faire. L’état perpétuel de guerre à absorber toute contestation. Je ne peux donc rejoindre aucune autre organisation de résistance, je dois créer la mienne ou changer l’actuelle. Je suis sûre que la confrérie peut-être changer. Mais, encore une fois, je suis obligée de plier en apparence devant cette Orc chienchien des élites de la Horde et par conséquent obéir à ses dernières. Jusque-là, je touche du bois, nos missions ont servi la Cause. Par leur cupidité, jamais les gobelins ne permettrons la grande mutation.

Alors que je nettoyais mon arme pensivement, un druide entra dans le bâtiment. Il portait une lettre de la part du Cercle. Il était détaché pour nous aider et combler notre manque de soigneur. Je connais encore trop peu le Cercle cénarien… instrument de domination ou de libération ? Je sais juste que leur travail dans les Maleterres a été miraculeux. Une vie normale pourra peut-être y reprendre un jour grâce à eux. Une voix de l’une de ces petites ignobles créatures de gobelins, retentit à l’entrée de notre QG prison à la suite de son arrivée. Il était accompagné par un hobgobelin traînant un chariot. L’exemple même de l’esclavage… Ils nous apportaient une lettre de notre « cher protecteur bien-aimé de tous ». Ils nous demandaient d’enquêter sur des rumeurs autours d’un canyon inondé à Durotar. Des rumeurs parmi les villageois parlait de faits ésotériques depuis les invasions. Personnes ne fit rien, jusqu’à ce que l’un d’eux disparaissent. Et vu le passif de la région, les autorités se sont enfin décidées à agir. Mais sans preuve, ils préférèrent nous envoyer. Dans le pire des cas, ou les meilleurs… nous aurions débarrassé la population de quelques bêtes gênantes. Les gobelins devaient venir avec nous pour faire fonctionner leurs machines de respiration pour que nous puissions aller voir au fond du canyon, endroit où se cachait la secte de démoniste à une époque.
Nous partîmes donc en direction de la maison du disparu pour interroger l’entourage. Là-bas, nous rencontrâmes la veuve. Elles semblaient cacher quelques choses. Elles répondaient froidement que la disparition ne pouvait être due à autre chose que des crocilisques. Le « Commandant » tenta sa chance avec le fils, qui aurait assisté à la mort de son père. Il était prostré, enfermé sur lui-même. C’est compréhensible… voir son père mourir devant ses yeux à son âge. Ils nous révéla rien de plus. Nous partîmes donc voir nous-mêmes l’endroit de la mort. Après une altercation entre le vieux Tauren et le Gobelin qui tenta de le voler pour s’occuper, nous pûmes atteindre le bord du canyon inondé. A cet endroit, le druide nous fit part d’une mauvaise impression qu’il avait déjà ressentie en largement augmenté. Pour l’instant, nous vîmes que l’eau était simplement pleine de crocilisques, nous dûmes faire le ménage avant de plonger. Moi-même et le curé « marche à l’ombre », nous pûmes nous passer d’équipement supplémentaire grâce à notre non-mort. Le druide se transforma pour respirer dans l’eau. Mais, le « Commandant » et le Tauren durent enfiler chacun un scaphandre relié à la pompe. L’exploration de fond du ravin commença.
Il était encore peuplé des cadavres des énormes bestiaux aux cornes électriques qui l’habité avec le Cataclysme. Le « Commandant » eu quelques soucis avec l’un, mais pas grand-chose. Nous trouvâmes enfin une piste intéressante. Le campement abandonné de la secte. Nous nous y dispersâmes pour y chercher des indices. Enquêter sous 6 m d’eau, n’est pas chose aisé. Nos sens y sont amoindris et nos communications difficiles. Le « Commandant » ne trouva qu’un cadavre pourri. Le druide après s’être perdu dans une toile découvrit un autel avec des bougies. Enfin, l’autre mort-vivant trouva un cercle démoniaque qui semblait s’être récemment activer. A ce moment précis, nos deux scaphandriers manquèrent d’air. Le vieux Tauren puent se détacher et remonter. Le « Commandant » paniqua l’empêchant de se détacher et nous empêchant de lui venir en aide. Finalement après quelques litres d’eau avalées, nous pûmes le libérer. Nous remontâmes tous à la surfaces et prîmes la direction de l’endroit où nous avions laissé les Gobelins. Le Tauren y était déjà, entouré de deux cadavres. Sans que nous puissions le prévenir, une silhouette se jeta sur lui. Malgré les attaques répétées au couteau, il put porter un coup de sabot qui tua sur le fait l’enfant orc. Un démon en sortie et nous attaqua. Rapidement, nous eûmes raison de lui.
Alors que nous nous demandions ce que cela signifié, la mère paniquée arriva. Elle se jeta sur le frêle cadavre de son fils. Tout en pleurant et en se balançant, elle nous expliqua qu’elle savait que c’était lui qui avait tué son père. Mais qu’il n’était pas lui-même… C’est pour ça, qu’elle n’a rien dit et qu’elle ne voulait pas que nous enquêtions. Elle refusait de voir partir son fils après son mari. Dans sa détresse elle se jeta sur le Tauren, que la repoussa. Elle mourut dans le chaos qui s’ensuivit. Un cadavre de plus… Le « Commandant » nous demanda de la laisser là, avec son fils. Il n’a aucun respect pour l’amour d’une mère, ou même pour ses congénères. L’amour ne lui dit rien. A part celui de la Horde. Cette idée dégueulasse qu’a mon tour je conchie…
Il avait rempli le contrat pour son maître Saurcroc et c’était tout cela qui lui occupait l’esprit. Le reste n’a pas sa place dans son esprit étriqué.